Le gaz intestinal… Flatulence, météorisme, vesse… Quelque soit son nom abracadabrant, le vent intestinal… ça souffle !
Chacun a du gaz dans l’estomac et les intestins, révélant ainsi le bon fonctionnement de nos entrailles. Allant jusqu’à 1,8 litres par jour, son expulsion régulière est un phénomène tout à fait bénin. Bien qu’il soit honteusement embarrassant et malvenu, le vent intestinal n’est pas un problème de santé inquiétant !
Les gaz circulants dans notre système digestif ont deux origines : externe et interne. L’air, composé essentiellement d’azote, d’oxygène et de dioxyde de carbone, pénètre par la déglutition à l’intérieur de l’estomac. Voici comment : quand on parle la bouche pleine, quand on consomme des boissons gazeuses, quand on mâchouille un chewing-gum ou bien, quand on sirote un verre avec une paille. Tous ces gaz sont inodores et sont facilement expulsés par l’éructation (autrement dit, le rot).
Les gaz d’origine interne, notamment le méthane et l’hydrogène, sont fabriqués « sur place », dans le côlon, par un travail acharné de nos bactéries. Ils sont le résultat d’une consommation excessive d’aliments « lourds à digérer » (chou, haricots, lentilles, fruits secs, oignons, fast-food, etc…). A cela on ajoute d’autres coupables d’un ventre ballonné : un déséquilibre de la flore intestinale, un transit paresseux et une parasitose. De même que l’insuffisance ou l’absence de lactase (enzyme digestive spécifique) qui empêche d’assimiler le sucre de lait (lactose). Cette affection provoque une fermentation intestinale surabondante du lactose non digéré. Appelée «l’intolérance au lactose », elle favorise davantage l’accumulation des gaz.
Des « pets » qui sentent l’œuf pourri
Bien qu’ils soient inflammables, la majorité des gaz intestinaux sont inodores ! Les effluves fétides « d’œuf pourri » proviennent de bactéries spécifiques, génératrices de composées sulfurées ou phosphatées (sulfure d’hydrogène, scatole, indole). Ces « locataires intestinaux » prospèrent généralement chez les hôtes amateurs de sucres complexes (amidon, raffinose, stachyose) et de gras. Il en demeure que ces personnes-là ne manquent pas de vent malodorant !
L’excès de gaz cause fréquemment des ballonnements forts douloureux, des crampes intestinales ainsi que des diarrhées profuses. L’ensemble de ces symptômes peut être considérablement amplifié par le stress, l’anxiété ou par la prise de certains médicaments.
Un air encombrant, souvent déroutant et habituellement malodorant… Mais, que faire ?
- Mangez lentement et, si possible, silencieusement. Mâchez et remâchez parfaitement la nourriture. N’abusez pas de boissons gazeuses.
- Réduisez les apports d’aliments « gazogènes » favorisant la fermentation bactérienne : chou, brocoli, haricots, pois, lentilles, etc…
- Accompagnez vos repas d’une tisane chaude aux herbes telles que : le fenouil, la camomille, le badiane, la menthe poivrée, etc… Assaisonnez vos plats au cumin, à la coriandre et aux feuilles de laurier.
- Rétablissez la santé de votre flore intestinale en prenant régulièrement des probiotiques
- Absorbez, grâce au charbon actif, l’excès de gaz d’origine interne.
Si vous souffrez d’une intolérance au lactose, supplémentez-vous en enzymes digestives spécifiques (lactase et alpha-galactosidase) pour une meilleure assimilation des produits laitiers ingérés.
Si des flatulences s’accompagnent de fortes douleurs abdominales, de vomissements, de diarrhée, de fièvre, de gonflement des jambes et d’une perte (ou d’une prise) de poids, consultez votre médecin traitant.
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